L'Enseignement supérieur, les peuples autochtones et les afro-descendants. Une lecture sur les actions positives au Brésil et l'ethnoéducation universitaire en Colombie

Résumé

À la fin du XXe siècle, la question de la diversité culturelle et de l'éducation est devenue pertinente dans de nombreux domaines de la vie universitaire colombienne. Des programmes, des groupes de recherche et même des programmes de premier cycle ont émergé pour aborder les questions d'interculturalité, de différence culturelle et d'inclusion éducative. Les étudiants universitaires indigènes et afro-descendants (noirs), aujourd'hui reconnus comme des "groupes ethniques" (GE), ont été accueillis dans certains établissements d'enseignement supérieur (EES) à la fin du 20e et au début du 21e siècle, selon l'approche différentielle. Actuellement, les politiques d'enseignement supérieur du continent additionnent des expériences très importantes dans différents pays. Cet article cherche à aborder deux expériences pertinentes dans le cas du Brésil et de la Colombie. Dans le premier cas, il s'agit de la discrimination positive et de l'ouverture des universités pour les Noirs dans le pays qui compte la plus grande population afro-descendante d'Amérique latine. Deuxièmement, l'ethno-éducation universitaire. est un processus qui comprend la formation des enseignants basée sur un modèle de contrôle culturel et d'accès pour les étudiants indigènes et afro-colombiens. Dans cet article, nous proposons une lecture des impacts et des leçons apprises au Brésil et en Colombie en tant qu'expériences de transformation de l'université latino-américaine.