Les structures organisationnelles des universités catholiques: sont-elles suffisamment inclusives ?

Résumé

Cet article analyse l’inclusivité des structures organisationnelles de l’Université Particulière Catholique de Guadalajara (UPCG). Il examine comment ces structures influencent la qualité éducative, la légitimité institutionnelle et la capacité d’adaptation à l’environnement contemporain, en contrastant les exigences du marché avec les principes philosophiques catholiques. Une méthodologie qualitative basée sur l’interactionnisme symbolique et la phénoménologie a été utilisée. Une analyse documentaire des statuts, des plans stratégiques et des rapports d’accréditation a été réalisée. En outre, des entretiens semi-structurés ont été menés auprès des dirigeants, du personnel administratif, des enseignants, des étudiants et des parents d’élèves. Enfin, des groupes de discussion ont été organisés pour explorer les perceptions de la qualité éducative et de l’inclusion à l’UPCG. Les résultats montrent que la structure organisationnelle de l’UPCG est passée d’un modèle simple à une bureaucratie mécaniste, caractérisée par une ligne médiane surdimensionnée et des processus formalisés. Bien que cette structure ait cherché à garantir la stabilité et la standardisation, elle a généré une rigidité, limitant l’inclusion de divers acteurs et leur capacité d’adaptation au contexte. Le personnel administratif perçoit une surcharge de travail et un manque d’agilité dans les processus. Cependant, la rigidité structurelle de l’UPCG entrave sa capacité à répondre efficacement aux besoins de ses parties prenantes, affectant la construction de la légitimité institutionnelle. Pour avancer vers un modèle plus inclusif, l’université doit favoriser la participation active, la communication horizontale et la flexibilité dans la prise de décision, en équilibrant la formalisation avec l’adaptation à un environnement dynamique.