Violências persistentes: O ensino superior e uma vida livre de violência para as mulheres

Mots-clés: Enseignement Supérieur ; violence de genre ; intersectionnalité ; protocole ; harcèlement sexuel

Résumé

Malgré les avancées en matière d’accès des femmes à l’enseignement supérieur en Amérique latine et au Mexique, diverses formes de violence continuent d’affecter leur expérience universitaire. Cet article présente une étude comparative entre cinq pays de la région (Mexique, Argentine, Colombie, Chili et Brésil), afin d’analyser comment l’accès aux espaces académiques n’implique pas l’éradication des pratiques et structures qui reproduisent la violence de genre dans le domaine éducatif. À travers une approche qualitative, une analyse documentaire et interprétative est développée à partir d’études récentes, de rapports institutionnels et de la littérature spécialisée. La perspective intersectionnelle (Crenshaw, 1989, 1991) oriente l’identification des multiples violences auxquelles les femmes universitaires sont confrontées, en tenant compte non seulement de leur genre, mais aussi de la classe sociale, de l’origine ethnique et de la territorialité. Les résultats révèlent que malgré une participation féminine croissante, des formes de violence institutionnelle, symbolique et sexuelle persistent, ainsi que des mécanismes d’exclusion épistémique et de discrimination. L’article souligne également l’agence des femmes à travers des actions collectives visant à transformer ces réalités de l’intérieur des universités. Il conclut que l’accès seul ne garantit pas le droit à une vie sans violence, et qu’une transformation structurelle des espaces universitaires est nécessaire. Il plaide pour des politiques globales, des approches intersectionnelles et des mécanismes efficaces afin de construire des environnements académiques sûrs, inclusifs et équitables.

Publiée
2025-06-30
Comment citer
González Pescador, L. F. (2025). Violências persistentes: O ensino superior e uma vida livre de violência para as mulheres. Journal De l’enseignement supérieur Et De La société (ESS), 37(1), 119-140. https://doi.org/10.54674/ess.v37i1.1032